Le Château de Beauregard pourrait être le prélude d’un parcours en Val de Loire grâce à sa galerie unique de 327 portraits d’illustres retraçant 315 ans d’histoire - DR : Château de Beauregard
Cinq petits châteaux différents invitent le visiteur au « slow tourisme » en Loir-et-Cher.
Situés dans un rayon de 40 kilomètres, ils peuvent se visiter seuls ou en synergie avec leurs prestigieux voisins.
« Ce sont les grands, en miniature, résume David Hameau, directeur de l’Office de tourisme de Blois-Chambord-Val de Loire. Ils sont sur l’itinéraire, à proximité, et très beaux. »
Des itinéraires vélos - très tendance en Val de Loire - permettent d’aller de l’un à l’autre, en passant par les grands châteaux.
Situés dans un rayon de 40 kilomètres, ils peuvent se visiter seuls ou en synergie avec leurs prestigieux voisins.
« Ce sont les grands, en miniature, résume David Hameau, directeur de l’Office de tourisme de Blois-Chambord-Val de Loire. Ils sont sur l’itinéraire, à proximité, et très beaux. »
Des itinéraires vélos - très tendance en Val de Loire - permettent d’aller de l’un à l’autre, en passant par les grands châteaux.
Beauregard : galerie de portraits
Dans un bois, au bout d’une grande allée, le Château de Beauregard pourrait être le prélude d’un parcours en Val de Loire grâce à sa galerie unique de 327 portraits d’illustres retraçant 315 ans d’histoire.
Ces portraits sont l’image de marque de cet ancien relais de chasse de François 1er. « Elle est le fruit de l’imagination de Paul Arder, ministre des rois au début du XVIIe siècle, précise Betty le Gall, guide, et elle retrace l’histoire européenne du premier des Valois, Philippe VI, à Louis XIII ».
Une tâche gigantesque que trois générations suivantes poursuivront. Au final, la galerie du premier étage représente des figures de 26 nationalités et balaye l’histoire politique de 1328 à 1643.
Le spectacle et les enseignements se trouvent également au plafond, en lapis lazuli, et au sol dont les 5 600 carreaux de Delft représentent les différents corps d’une armée de Louis XIII.
Côté jardin, on retrouve des portraits clonés qui guident à travers le parc paysager de 40 ha imaginé par Gilles Clément (parc André Citroën). Sans oublier la poule aux œufs d’or et les moutons tueurs de loups, jeux de piste offerts aux petits.
Ces portraits sont l’image de marque de cet ancien relais de chasse de François 1er. « Elle est le fruit de l’imagination de Paul Arder, ministre des rois au début du XVIIe siècle, précise Betty le Gall, guide, et elle retrace l’histoire européenne du premier des Valois, Philippe VI, à Louis XIII ».
Une tâche gigantesque que trois générations suivantes poursuivront. Au final, la galerie du premier étage représente des figures de 26 nationalités et balaye l’histoire politique de 1328 à 1643.
Le spectacle et les enseignements se trouvent également au plafond, en lapis lazuli, et au sol dont les 5 600 carreaux de Delft représentent les différents corps d’une armée de Louis XIII.
Côté jardin, on retrouve des portraits clonés qui guident à travers le parc paysager de 40 ha imaginé par Gilles Clément (parc André Citroën). Sans oublier la poule aux œufs d’or et les moutons tueurs de loups, jeux de piste offerts aux petits.
Troussay, le plus petit, « véritable patchwork »
Caché dans un bois au milieu d’arbres séculaires, Troussay, le plus petit des châteaux de la Loire, est flanqué de deux ailes dépareillées, l’une couverte de tuiles, l’autre d’ardoises.
L’historien Louis de Saussaye l’a reçu en cadeau de mariage au début du XIXe siècle. « Comme il participait à la restauration de nombreux châteaux, il s’en est inspiré pour faire de son château Renaissance, un petit château royal », note l’actuelle propriétaire, Isaure de Sainte-Marie, qui assure les visites. Et d’ajouter « c’est un véritable patchwork ».
Pour preuve, le porc-épic de Louis XII orne la façade arrière, la porte de la chapelle décorée de rinceaux vient de Bury, les vitraux ont été récupérés à l’hôtel de Guise à Blois. Le tout allié à un joli mobilier XIIe, XIIIe, XVIe siècles, exposé au rez-de-chaussée.
Toujours habité, le château produit son propre vin, son miel, ses légumes et propose gîtes et chambres d’hôtes.
L’historien Louis de Saussaye l’a reçu en cadeau de mariage au début du XIXe siècle. « Comme il participait à la restauration de nombreux châteaux, il s’en est inspiré pour faire de son château Renaissance, un petit château royal », note l’actuelle propriétaire, Isaure de Sainte-Marie, qui assure les visites. Et d’ajouter « c’est un véritable patchwork ».
Pour preuve, le porc-épic de Louis XII orne la façade arrière, la porte de la chapelle décorée de rinceaux vient de Bury, les vitraux ont été récupérés à l’hôtel de Guise à Blois. Le tout allié à un joli mobilier XIIe, XIIIe, XVIe siècles, exposé au rez-de-chaussée.
Toujours habité, le château produit son propre vin, son miel, ses légumes et propose gîtes et chambres d’hôtes.
Talcy : entre Loire et Loir marqué par les poètes
A 25 km de Blois se dresse le château de Talcy dans la petite Beauce, entre Loire et Loir.
Édifié au XVIe siècle, ce château, bâti par Bernard Salviati, argentier de François Ier, a été marqué par les poètes et pas les moindres.
Cassandre, la fille du premier propriétaire, inspire à Ronsard les vers célèbres de « Mignonne, allons voir si la rose… ». Diane, sa nièce, est la muse du jeune Agripa d’Aubigné. La fille de Cassandre compte Alfred de Musset parmi sa descendance directe. Un des propriétaires, Albert Stapfer, est le premier traducteur de Goethe.
Leur passage a donné le label de « Maison des illustres » en 2017. « Il nous permettra de développer des expositions, colloques, spectacles autour de la thématique des muses », se réjouit Anne Rousset, administratrice, qui propose des visites didactiques.
Le château est entouré d’élégantes tourelles et couronné d’un chemin de ronde à mâchicoulis, tandis qu’une galerie de quatre arcades, en anse de panier, fait le charme de la cour intérieure.
Les grandes salles contiennent un mobilier élégant et des tapisseries disparates laissés par les propriétaires successifs.
La visite se termine par une promenade dans les jardins à la française de 7 ha : carrés de buis, massifs de fleurs, conservatoire de pommes et de poires, potager de légumes anciens et oubliés.
Édifié au XVIe siècle, ce château, bâti par Bernard Salviati, argentier de François Ier, a été marqué par les poètes et pas les moindres.
Cassandre, la fille du premier propriétaire, inspire à Ronsard les vers célèbres de « Mignonne, allons voir si la rose… ». Diane, sa nièce, est la muse du jeune Agripa d’Aubigné. La fille de Cassandre compte Alfred de Musset parmi sa descendance directe. Un des propriétaires, Albert Stapfer, est le premier traducteur de Goethe.
Leur passage a donné le label de « Maison des illustres » en 2017. « Il nous permettra de développer des expositions, colloques, spectacles autour de la thématique des muses », se réjouit Anne Rousset, administratrice, qui propose des visites didactiques.
Le château est entouré d’élégantes tourelles et couronné d’un chemin de ronde à mâchicoulis, tandis qu’une galerie de quatre arcades, en anse de panier, fait le charme de la cour intérieure.
Les grandes salles contiennent un mobilier élégant et des tapisseries disparates laissés par les propriétaires successifs.
La visite se termine par une promenade dans les jardins à la française de 7 ha : carrés de buis, massifs de fleurs, conservatoire de pommes et de poires, potager de légumes anciens et oubliés.
Villesavin : par et pour les maîtres d’œuvre de Chambord
Construit en 1527 par Jean le Breton, maître d’œuvre de Chambord, Villesavin fut en quelque sorte une dépendance du grand château.
L’histoire de cette ancienne seigneurie est intimement liée à celle de son illustre voisin que l’on pouvait rejoindre par un chemin forestier.
Jean le Breton avait élu domicile à Villesavin pour assurer la conduite et le paiement des travaux. Les ouvriers employés sur le grand chantier y travaillèrent et utilisèrent les mêmes matériaux.
Copie d’une villa italienne de la Renaissance, le château présente une cour ouverte où se trouve une vasque en marbre de Carrare. On trouve aussi une ravissante chapelle aux murs peints, ainsi qu’un colombier en attente de restauration.
Composé de 1 500 cases, ce colombier était signe des richesses et de pouvoir. « C’est un lieu à la fois étonnant et très beau, autrefois associé à un pouvoir judiciaire, outre son coté fonctionnel », explique Véronique de Sparre, la propriétaire, qui assure la visite.
Un dossier de financement pour la restauration a été déposé. « Il a même été retenu pour le loto du patrimoine », précise fièrement la propriétaire, espérant bénéficier d’une bonne pioche.
Le château se démarque par un étonnant musée du mariage, avec une collection de 1 500 objets retraçant l’histoire de l’institution de 1840 à 1950.
Enfin, les dépendances de la basse-cour abritent un musée hippomobile et des voitures d’enfants tirées à l’époque par des chèvres et des moutons.
L’histoire de cette ancienne seigneurie est intimement liée à celle de son illustre voisin que l’on pouvait rejoindre par un chemin forestier.
Jean le Breton avait élu domicile à Villesavin pour assurer la conduite et le paiement des travaux. Les ouvriers employés sur le grand chantier y travaillèrent et utilisèrent les mêmes matériaux.
Copie d’une villa italienne de la Renaissance, le château présente une cour ouverte où se trouve une vasque en marbre de Carrare. On trouve aussi une ravissante chapelle aux murs peints, ainsi qu’un colombier en attente de restauration.
Composé de 1 500 cases, ce colombier était signe des richesses et de pouvoir. « C’est un lieu à la fois étonnant et très beau, autrefois associé à un pouvoir judiciaire, outre son coté fonctionnel », explique Véronique de Sparre, la propriétaire, qui assure la visite.
Un dossier de financement pour la restauration a été déposé. « Il a même été retenu pour le loto du patrimoine », précise fièrement la propriétaire, espérant bénéficier d’une bonne pioche.
Le château se démarque par un étonnant musée du mariage, avec une collection de 1 500 objets retraçant l’histoire de l’institution de 1840 à 1950.
Enfin, les dépendances de la basse-cour abritent un musée hippomobile et des voitures d’enfants tirées à l’époque par des chèvres et des moutons.
Fougère-sur-Bièvre : un double visages
Fougères a été construit pour affirmer le pouvoir du seigneur - DR : OT de Blois-Chambord-Val de Loire
La grosse tour ronde à mâchicoulis, le donjon rectangulaire, l’entrée entre deux tourelles annonce une structure militaire, un château fort qui laisse place, une fois le lourd portail franchi, à une architecture Renaissance.
Les ouvertures larges qui éclairent les grandes pièces et les toitures d’ardoises sont les témoins de cette époque.
« C’est un château atypique, à double visage », fait remarquer Anne Rousset, l’administratrice de l’édifice reconstruit à partir de 1470 par Pierre de Refuge, trésorier de Louis XI.
Le château de Fougères-sur-Bièvre se distingue des édifices gothiques en pierre blanche de la région. « A travers ses différentes architectures, il illustre l’art de bâtir en région Centre, » poursuit Anne Rousset.
Il n’a jamais été habité, simplement conçu pour affirmer le pouvoir du seigneur. En revanche, il a été transformé en filature au XIXe siècle. C’est peut-être pour cette raison que l’on trouve quantité de plantes tinctoriales dans le jardin médiéval entourant le château.
La renommée du site repose, aussi, sur ses remarquables charpentes de chêne dans un parfait état de conservation. Des maquettes et des chefs-d’œuvre de compagnons expliquent les processus de réalisation.
Les ouvertures larges qui éclairent les grandes pièces et les toitures d’ardoises sont les témoins de cette époque.
« C’est un château atypique, à double visage », fait remarquer Anne Rousset, l’administratrice de l’édifice reconstruit à partir de 1470 par Pierre de Refuge, trésorier de Louis XI.
Le château de Fougères-sur-Bièvre se distingue des édifices gothiques en pierre blanche de la région. « A travers ses différentes architectures, il illustre l’art de bâtir en région Centre, » poursuit Anne Rousset.
Il n’a jamais été habité, simplement conçu pour affirmer le pouvoir du seigneur. En revanche, il a été transformé en filature au XIXe siècle. C’est peut-être pour cette raison que l’on trouve quantité de plantes tinctoriales dans le jardin médiéval entourant le château.
La renommée du site repose, aussi, sur ses remarquables charpentes de chêne dans un parfait état de conservation. Des maquettes et des chefs-d’œuvre de compagnons expliquent les processus de réalisation.
Plus d’infos
Pass : 34€ pour la visite des 5 châteaux. Chaque château peut naturellement être visité individuellement.
Réservation sur la boutique www.bloischambord.com et dans les offices de tourisme.
Réservation sur la boutique www.bloischambord.com et dans les offices de tourisme.
Coup de cœur : Le relais des Trois Châteaux à Cour-Cheverny
A 800 mètres du château de Cheverny, 14 km de Blois et Chambord, 35 minutes de Chenonceaux et Amboise.
Cet hôtel de charme**** propose 35 chambres et 3 salles de réunion de 35 à 100 m2. Ouvert toute l’année, il est sur l’axe Clermont-Ferrand / Tours (sortie 12) à 2h de Paris.
Attenant à l’hôtel, le restaurant les Trois Marchands a reçu l’agrément de « Maître Restaurateur », valorisant le « fait maison » et les produits du terroir.
www.lestroismarchands.fr
Cet hôtel de charme**** propose 35 chambres et 3 salles de réunion de 35 à 100 m2. Ouvert toute l’année, il est sur l’axe Clermont-Ferrand / Tours (sortie 12) à 2h de Paris.
Attenant à l’hôtel, le restaurant les Trois Marchands a reçu l’agrément de « Maître Restaurateur », valorisant le « fait maison » et les produits du terroir.
www.lestroismarchands.fr